Avec tout le temps passé dans des aéroports et des hôtels, les agent(e)s de bord n’ont pas facilement accès à une alimentation saine et abordable. C’est encore plus difficile quand l’inflation s’emballe et que Porter ne donne que 3,60 $ l’heure lorsqu’on est à l’extérieur de notre base d’affectation.
Ce montant ne couvre pas nos repas à l’aéroport, où les prix sont gonflés, même au Tim Horton! Et avec les restrictions alimentaires aux frontières internationales, c’est encore plus difficile d’apporter un repas de la maison pour éviter d’acheter de la nourriture trop chère, en dollars américains en plus.
On a de la misère à se nourrir au travail. On mérite mieux.
Les agent(e)s de bord de Porter méritent les meilleures conditions de travail, ce qui inclut une indemnité journalière de repas qui suit l’inflation et qui leur permet de se nourrir sainement au travail.
C’est possible avec un syndicat.
Les agent(e)s de bord d’Air Transat, représenté(e)s par le SCFP, ont obtenu 4,73 $/heure au Canada et jusqu’à 6,76 $/heure à l’étranger pour leurs repas (voir ici, page 78).
Les agent(e)s de bord d’Air Canada, également représenté(e)s par le SCFP, ont négocié des indemnités par repas (voir ici, page 20). En 2024, elles seront de 17,95 $ pour le déjeuner, de 20,33 $ pour le dîner, de 40,27 $ pour le souper et de 10,53 $ pour les collations. Ça représente jusqu’à 89 dollars par jour pour couvrir les repas, et lorsque les agent(e)s de bord travaillent aux États-Unis, ces sommes sont payées en argent américain.
Si on compare ces indemnités aux 3,70 $/heure que Porter nous donnera en 2024, c’est évident que nos conditions de travail doivent s’améliorer.
L’inflation pèse sur nos portefeuilles, mais avec un syndicat, on pourra s’unir pour veiller à ce que tout le monde garde la tête hors de l’eau.