Tout le monde s’est probablement demandé, en nettoyant l’avion entre deux vols, sans même être payé pour le faire, si c’était la norme dans les autres compagnies aériennes canadiennes.
Eh bien, non. Porter est un cas plutôt unique à cet égard.
Dans presque toutes les autres compagnies aériennes canadiennes, l’entretien de la cabine est confié au personnel au sol. Ça ne fait pas partie de la description de poste des agent(e)s de bord, et ce n’est certainement pas une tâche bénévole!
Récemment, Porter annonçait l’embauche prochaine de sous-traitants pour l’entretien de certains avions, et seulement sur certaines liaisons. C’est une bonne nouvelle pour quelques équipages de cabine de Porter, mais qu’en est-il de tous les autres?
Ce n’est qu’un petit pas, un pas que l’employeur fait seulement parce qu’il ressent la pression de votre effort collectif pour former un syndicat.
Et n’oubliez pas : rien ne garantit que Porter ne changera pas cette pratique à l’avenir, car, comme on le sait, sans contrat juridiquement contraignant, la compagnie peut reprendre tout ce qu’elle donne.
Avec un syndicat et une bonne convention collective, les agent(e)s de bord de Porter pourront bénéficier de conditions aussi bonnes que leurs homologues des autres lignes aériennes canadiennes et se concentrer sur leur responsabilité principale, la sécurité et le confort de la clientèle — et non le ménage.
Avec un syndicat, nous aurons plus d’influence sur nos tâches et la capacité d’exiger qu’on nous paye chaque minute de travail.
Vous voulez plus d’influence sur vos conditions de travail? Signez votre carte syndicale dès maintenant.
Si vous avez déjà signé votre carte, génial! Mais n’oubliez pas : la signature d’une carte syndicale se fait en deux étapes. Après avoir signé votre carte de membre, vous devez remettre cinq dollars au Conseil canadien des relations industrielles.